Hello, Mister President!

Oui, oui, je l’avoue, j’ai cédé.

Oui, je me suis laissée emporter par ce déferlement médiatique ce fameux mardi 20 janvier de l’an deux mil neuf.

Accrochée à mon poste de radio, j’ai même versé une chtite larmichette à l’écoute de la prestation de serment du Sieur Obama, juste après les quelques notes de musique savamment distillées par Madame Aretha Franklin.

Oui, j’ai eu l’impression d’avoir vécu un grand moment d’histoire, de ceux qui plus tard se retrouveront dans les manuels scolaires, de ceux dont on parlera dans les réunions de famille.

Ben oui, pour Kennedy et Martin Luther King je n’étais pas née alors forcément…

Parce qu’au delà du symbole évident que ça représente, il a quand même de certains atouts le nouveau Maître du Monde :

-          Il est bourré de charisme intersidéral que même les ptits hommes verts, ils en veulent un chez eux.

-          Il a la famille idéale : la mère combative et funky qui n’hésite pas à se déhancher sur le dance floor en compagnie de ses deux fillettes au rythme endiablé des Jonas Brothers

-          Il est humain, parce que devant deux millions de personnes, il trébuche sur le discours solennel, fait un sourire avec toutes ses dents, et hop, ni vu ni connu, autant un autre on en aurait entendu parler pendant des pages de la bafouille, autant là, ça le fait juste rendre (encore) plus sympathique.

-          Il fait partie de cette famille d’héros américains, tel Buffalo Bill, Lucky Luke et Rantanplan...aux dents blanches, au sourire ravageur, et qui font croire que rien n’est impossible (même choper cette teigne de Joe Dalton pour la Xième Fois.. d’ailleurs il vous fait pas penser à quelqu’un ce Joe… ?)

-          Et en plus, limite il est sexy, il va casser la « barack » (oui je sais j’ai honte, mais bon fallait bien la placer…) auprès des gouvernances féminines mondiales !

Bon, il a quand même un gros défaut… c’est que c’est pas le président de notre pays.. Donc du coup, il aura beau faire, peu de chances que ça améliore les choses de ce côté ci de l’Atlantique… à défaut d’un beau Black sexy et charismatique, on a qui vous savez…

Et comme opposition, on a une ribambelle de chanteurs d’opérette qui entonnent l’hymne national en guise de signe extérieur de contestation parlementaire.. mouerf.

Le cinéma américain, c’est quand même autre chose me direz vous.

Alors, bref, faisons fi des râleurs, qui vont fustiger cette belle élection, et nous redirent que c’est la Crise, que ça changera rien, que de toute manière, 2009 est une année toute pourrie avant même qu’elle ait commencé.

Ca fait quand même plaisir des choix tels que celui là…

God Bless Barack, and God Bless Les Culottés (roooh c’te classe…)