Le Mardi, je dîne avec Dédé, Vonda, Mathieu et Philou...
Un septennat.. ou sept longues années que vous aussi vous
avez passer à attendre la saison suivante de ce divertissement haut en
couleurs, qui vous émoustille, vous émeut, vous donne envie de révolutionner
votre existence en interprétant les grands classiques de la chanson de votre
sublime voix de soprano, le matin devant la glace devant les yeux ébahis
d’admiration de MiniChat.
Oui, la Nouvelle Star a révolutionné votre vie. Une année
sans est une année sans saveur. Si votre côté obscur a pu parfois s’égarer
devant Star Ac et son Nikos sautillant, vous assumez totalement d’être coincée
dans votre canap une fois par semaine pour découvrir les nouveaux talents de la
scène hexagonale.
Et ceci relayé par une critique bienséante, ce qui arrange
bien votre conscience de téléspectatrice bobo. Parce que rappelez vous, flash
back…. Première saison, le jury avec le parolier de Pascal O. (non, n’insistez
pas je tairai son nom…), une espèce de frisée châtaigne et Monsieur Manoukian,
seul rescapé des éditions à venir… les candidats : Jonathan Cerrada, jeune
trublion tout droit sorti d’un sitcom d’AB et une blondinet québécois à la voix
de comédie musicale.. décor kitch, choix des chansons, hum, peu prometteur. Il
s’en est fallu de peu pour que la dite émission ne soit rachetée par Patrick
S., roi de la serviette qui tourne.
Les éditions précédentes ont ravi les téléspectateurs
curieux, qui voulaient ne pas rester sur cette impression de déjà vu.. et pour
le coup, un rockeur aux cheveux sales qui piquaient des sprint sur le plateau
en hurlant sa rage de vivre sur des airs de Nirvana, hé ben, comme qui
dirait ça nettoyait sévère vos cages à miel, et si la fameuse ménagère
s’outrait de tant de rébellion à l’heure de la tisane, les 20/30 ans tombaient
sous le charme de ce show dépoussiérant la varietoche franchouillarde.
Le paroxysme était atteint avec l’avènement de Tortue 1er,
soit Christophe W. qui , vous aussi, vous a accompagné lors des longues soirées
de printemps...Oui, vous aussi, ne niez pas, vous trépigniez d’impatience
de savoir quel morceau allait être revisité made in Willem, Vous aussi vous
tourniez sur vous mêmes le doigt en l’air sur des airs de Patrick Juvet et en
rythme s’il vous plaît….aah époque bénie….
Dès ce moment là, l’émission pris l’option « reprises
originalement reprisées » : Julien D dépucelait Lolita et ceci sans
carré blanc, et le public de Baltard en redemandait (Baltard : lieu
suprême à atteindre , devenu depuis nom commun dans le Larousse.).
Après Manu K et ses phrases assassines, après Marianne
James et son look inlookable, cette année et pour la seconde consécutive, le
parole est donnée à un quatuor chic et choc : Dédé qu’on ne présente plus,
Lio, euh qu’on en présente plus non plus d’ailleurs, Philippe Manœuvre ou
l’essence of the Rock, et Sinclair, ou l’essence du Funk, du frisottis, de la
testotérone iouuffff je m’égare, pardonnez moi..
Gägeons que cette moisson 2009 devrait nous sortir de
belles perles, écrin folk, rock, pop , et que les jours du télé crochet le plus
célèbre de France sont loin d’être en danger.
Alors Joyeux Mardi soir à tous, au fil des notes
émises par de jeunes gens en lunettes, en pantalon léopard, en pull jersey à
rayures !